Recherche 4x4 désèspéremment !!

Nous avions plein d’attentes du Mozambique mais malheureusement nous n’y avons pas trouvé ce que nous recherchions ou du moins qu’en partie. La première des frustrations vient du fait que nous n’ayons pas de 4x4 ! Je le dis surtout pour les futurs voyageurs qui nous suivent, sorti de la route principale c’est vraiment galère pour accéder aux plages qui sont quand même la principale attraction du pays. Nous avons fait plusieurs essais infructueux, avons du rebrousser chemin, nous sommes enlisés plusieurs fois, avons nécessité l’aide très amicale de locaux pour nous sortir de là… le sans-soucis a même dû traverser une grosse mare d’eau qui nous a bien effrayés (nous avons remblayé avec de grandes feuilles de palmier pour avoir plus d’adhérence!)

Les pistes mozambicaines sont donc difficile et souvent sablonneuses, qu’on se le dise ! Nous sommes remontés sur plus de 700km de Maputo à Vilankulo en passant par Bilene, Xai Xai, Inhambane, Tofo, Maxixe, Morrangulo, mais toujours le même problème de sable à l’abord des côtes et donc des campings, car quand on y arrivait enfin encore fallait-il que le camping lui-même ne soit pas trop sablonneux pour pouvoir se garer ! Bref le Mozambique n’est pas le paradis des camping-caristes ! Finalement le meilleur endroit que l’on a trouvé est Bilene, au bord d’une lagune à 180km au nord de Maputo.

Mais nous avons aussi été frustrés par la température de l’eau car on nous avait assuré qu’au Mozambique on pouvait se baigner toute l’année, eh oui ici c’est l’hiver ! Mais si les journées restent très ensoleillées et agréables, l’eau elle, est bien froide à cette période de l’année et même les enfants ont eu du mal à y rentrer ; le programme baignade et bronzette que l’on espérait n’a donc pas pu se réaliser ! en plus on pensait aussi pouvoir faire de la plongée ou du snorkelling (masque et tuba) mais les récifs étant assez éloignés des côtes il faut y aller en bateau et alors là les prix flambent… Les activités proposées ne sont pas très variées en dehors de la plongée ou de la pêche, en fait le Mozambique est un pays qui est en plein développement touristique, les infrastructures poussent de plus en plus, surtout tenues par des sud-africains et il reste encore beaucoup à faire. A priori le gouvernement facilite la venue d’investisseurs étrangers dans le pays, surtout au niveau industriel et touristique, c’est donc le premier pays que nous mettons sur notre liste « on pourrait peut-être s’y installer » car il y a certainement des choses intéressantes à créer.

Car si l’on fait abstraction de nos difficultés pour accéder à la mer et du manque de chaleur, nous avons étés récompensés par de somptueux paysages : des baies immenses avec plages de sable blanc à perte de vue, des eaux transparentes et turquoises, des forêts entières de cocotiers bordant des pistes de sable rouge, des villages typiques de huttes aux toits de chaume…

Nous avons aussi été gâtés par nos rencontres avec d’autres voyageurs notamment un couple espagnol-argentin, Paula et Pablo avec qui nous avons passé d’excellents moments, en particulier autour d’un excellent mérou au barbecue, préparé et dégusté ensemble ! Ils sont au tout début de leur périple d’un an à travers le monde, ils se déplacent en avion et en transport en commun dans les pays, ce qui n’est pas de tout repos, quand on voit l’état des « chapas », les minis bus locaux qui roulent comme des fous et sont surchargés !En tout cas ce fut un immense plaisir de parler à nouveau espagnol avec eux et ils nous tarde d’être en Amérique du Sud pour pouvoir communiquer plus facilement ! Nous espérons bien les revoir un jour, en Argentine peut-être ou a Tenerife où ils vivent, buen viaje amigos !

 

Juste avant de quitter Bilene nous avons aussi fait la connaissance de francophones très sympathiques. Eric est Suisse, marié à Esperança, Mozambicaine et vivent tous deux en Irlande du Nord. Ils sont ici en vacances dans une maison avec leur petit garçon Guillaume et leur ami Jean Michel, Suisse aussi mais vivant en Allemagne ! Leur travail les amène à changer régulièrement d’endroit. Nous les remercions pour leur accueil, leurs délicieux repas et les échanges et discussions très diversifiées que l’on a pu avoir ensemble. Bonnes vacances à vous !

Le contraste entre l’Afrique du Sud et le Mozambique est frappant, finis les centres commerciaux dans chaque ville, finis les voitures personnelles, les rues bitumées, la propreté, les bonnes connexions wifi ! Retour à l’Afrique profonde avec une unique route traversant le pays et dans un état moyen mais que les Chinois s’affairent à reconstruire comme on avait déjà pu le constater en Ethiopie, au Kenya ou en Zambie. Ce fut aussi le retour des vendeurs à la sauvette, des marchés colorés, des femmes portant bois, eau, panier sur leur tête, un adorable bambin enrubanné sur leur dos… mais aussi retour à une misère plus voyante remplie d’enfants vagabondant pieds-nus, de mendiants et de personnes handicapées.

Mais retour également à des scènes de vie quotidienne comme on les aime :

la pêche : retour des pêcheurs de leur journée de travail, femmes qui les accueillent sur la plage, lavent, trient et pèsent le poisson pour aller ensuite le vendre sur le marché, quelques touristes comme nous achètent leur poisson on ne peut plus frais, les enfants batifolent autour et passent de bons moments à jouer avec Lola et Enriqué même s’ils ne parlent pas la même langue!

le marché : y déambuler sans vraiment savoir ce que l’on veut acheter, se fier aux odeurs et aux couleurs, négocier, goûter…, se surprendre de toutes les choses inattendues que l’on peut trouver dans ces lieux, écouter les locaux palabrer, échanger, rigoler…

 

Malgré nos attentes et le manque de chaleur nous gardons tout de même un bon souvenir du Mozambique, un pays africain comme on les aime, authentique et haut en couleurs. A revisiter en été et en 4x4…

Petite anecdote pas très rigolote : Miguel dans un moment d’inattention a reculé sur une petite murette et le Sans Souci s’est fait « très mal aux fesses » comme dit Lola ! L’arrière était tellement enfoncé qu’il y avait un trou par lequel on pouvait voir dans le coffre sous le lit de Lola ! Miguel en bon bricoleur a réparé ça avec les moyens du bord mais il faudra qu’il refasse ça plus solidement avec une plaque de métal…

Comments

[vionxclub]

pauvre sans soucis maintenant il en a nous c'etait la capucine un arbre qui avait pousser trop vite comme disait ma petite fille le pauvre il c'est cogner la tete et maintenant il a le front cabossé aller gros bisous a tous a bientot