Salta, Tren a las nubes y Salinas grandes !
Notre pause au camping de Salta nous a permis de faire le grand nettoyage intérieur du Sans Souci, la lessive, quelques réparations et de se reposer un peu car nous avons tous les 3 été malades, à tour de rôle ! Une sorte de gastro, je vous passe les détails techniques! Comme vous le savez nous y avons fêté les 5 ans de Lola et nous sommes aussi promené dans la ville qui contient de très jolis bâtiments, cathédrale, église, musées, marchés artisanaux, etc…
Mais la chaleur étant vraiment étouffante, la sieste s’impose en début d’aprèm!
Nous avons eu beaucoup de mal à quitter le camping de Salta, non pas que ce soit le meilleur camping que l’on puisse trouver (c’est très bruyant car tous les salteños viennent profiter de l’immense piscine en journée!) mais parce que les rencontres avec d’autres voyageurs s’y sont enchainées, repoussant chaque jour notre départ ! Français en sacs à dos, Allemands en camion et 2 familles françaises en camping-car : Claire, Sébastien et leur 3 garçons que nous avions déjà rencontrés à Buenos Aires (leur site ici), et aussi Marie, Xavier et leurs 2 enfants (les heureuxquicommeulysse) que nous connaissions par le net. Tout le monde était content de pouvoir à nouveau parler français, surtout les enfants qui ont partagé leurs jeux et profité ensemble de la piscine.
Que le monde des voyageurs est petit ! Nous serons très certainement amenés à nous recroiser prochainement ! Nous l’espérons car ce fut un peu bref mais nous ne pouvions pas prolonger indéfiniment notre séjour à Salta … d’autres contrées nous attendaient !
Notamment la route qui longe les rails du fameux “train dans les nuages”. A 150 dollars par personne le trajet de 15h dans ce train, c’est franchement abusé ! Nous nous sommes donc contentés d’aller admirer les ponts, tunnels et viaducs par lesquels il passe, au beau milieu de la cordillère des Andes, somptueux! admiration pour le travail réalisé (à partir de 1921 et durant 27 ans quand même!) et impression d’être seuls au monde, d’ailleurs nos seules rencontres furent : cactus, lamas, ânes, chèvres et 1 renard !
Le fameux viaduc de la polvorilla à plus de 4000 mètres d’altitude:
L’occasion pour nous de savoir si l’on est sujet au “mal de la puna” qui sévit ici au-dessus de 3500m. Lola en a fait l’expérience: elle était fâchée après nous, a beaucoup pleuré et crié et est partie en courant, sauf que ses jambes ont lâché et elle s’est affalée par terre, les lèvres toutes bleues...c’est plutôt impressionnant et flippant ! Mais quelques minutes de repos et c’est passé… Et oui à cette hauteur il faut préserver ses forces, faire des gestes lents, respirer profondément et boire beaucoup d’eau. Si l’on applique cela, pour nous pas de problème, mais dès que l’on fait des gestes trop brusques on s’essouffle et on a mal à la tête… Il faut plusieurs jours pour bien s’acclimater… Les lamas eux n’ont pas ce problème, et on en a croisé certains dans tous leur états !
Nous avons aussi vu nos premières vigognes, autre sorte de lama qui ressemble aux guanacos de Patagonie mais en plus fins.
Et puis encore une autre belle découverte argentine: les “salinas grandes”: le plus grand désert de sel d’Argentine, large de 35km et long de 40 à 50 km. La croûte de sel est dure comme du bêton, pas de problème pour circuler en voiture mais pas question de s’aventurer trop loin, les points de repère sont rares, on aurait vite fait de s’y perdre !
L’explication de ce phénomène géologique, tirée du guide du routard (comme quoi il sert parfois !) : “les hautes montagnes captent les pluies, la forte activité volcanique charge en minéraux ces eaux de ruissellement et les fait remonter à la surface sous forme d’une lagune. Ajoutons une bonne évaporation due à la chaleur tropicale et on obtient un désert de sel: un salar.”
La luminosité est impressionnante, lunettes de soleil indispensables ! On a adoré notre premier salar (on devrait en voir d’autres au Chili et en Bolivie), alors comme tout le monde on s’est bien amusé à faire des photos !
@ très bientôt !